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HIGH RISE / Durophet / CD / LP
Fractal 005 - Fractal 004

 

Fantastic Life - vol.2, n°1 - 2000 (USA)

An astoundingly Loud live CD compiled from the band's shows in France in 1998. This thing literally jumps out-of-your-CD-player-and-grabs-you-by-the-throat ! It is pretty intense, we must say.
Squealer Music.

Forced Exposure, Website (USA)

Creeping up to some new stellar peaks in the decade longcontinuum of meter-channel-challenge and manic 5-minute rave-ups w/constant wah-post-overdrive-in-the-signal-chain guitar epilepsy. Features all new renderings classic High Rise chestnuts like "Psychedelic Speed Freaks", "Mainliner", and "Turn You Cry". A sure bet to eke out all those damn electronic minimalists'. This music never sounded fresher/more relevant.
Blown. Hrvatski

Japanese & New Zealand Noise, Website (NZ)

The band live in Paris in november 1998. No surprises here, just the band in excellent form. As usual they gush distortion and intensity this time in front of a very receptive audience. The CD covers material from most of the previous releases making it a logical introduction to the group and crucially it sounds real good.
Paul Collet

The Wire - n°187 - September 1999 (UK)

High Rise is the longest live of bass guitarist and singer Asahito Nanjo's legions of groups. On this High Rise album his vocals as ever cede the spotlight to guitar extremist Munehiro Narita. This may be lary, noisy, rambunctious, hardcore thrash territory, but Narita's playing can be extremely elegant ; hear how he phrases his licks on Durophet's "Disallow", for instance. Of course, it's impossible to avoid mentioning the hendrix provenance of many pieces, though some have an unmistakably Cream-y flavour cat the opening riff on "Door". Durophet was recorded live at Le Garage in Paris in november 1998.
Barry Witherden

Revue & Corrigée - n°41 - Septembre 1999 (France)

Pour une fois, la pub dit vrai : c’est la gifle psychédélique ! A l'origine, c’est un quartet qui laisse ses initiales au label japonais PSF, Psychedelic Speed Freaks, composé par Mitani à la basse, Takahashi à la batterie, Narita et Nanjo aux guitares, qui constitue le terreau. Takahashi parti rejoindre Fushitsusha, Mitani arrêtant et Shoji Hano pointant son nez (batteur free ayant joué avec Peter Brötzmann et Keiji Haino), Nanjo prend la basse et chante, Narita reste à la guitare, et Psychedelic Speed Freaks devient trio, High Rise (nom emprunté à J.G. Ballard) dont les premiers opus, de 84 à 87, sont alors les seuls disques produits par PSF. Les influences revendiquées par High Rise sont celles du tandem de base Nanjo / Narita, c’est à dire le punk de Friction, le free de Lost Aaraaff, Masayuki Takayanagi, Kaoru Abe, la no wave de Mars, DNA, Teenage Jesus & the Jerks, le rock psyché des Fugs et Red Crayola. A l'énoncé de ces noms, c'est sans peine que vous imaginerez le mur du son échafaudé par High Rise. Flashes de fuzz en lave incandescente coulant à la vitesse de la lumière, déluges et explosions de tornades électriques wah-wah, collisions et fusion des éclats de l'apocalypse finale déchirant le ciel... si le terme "heavy metal", tel que l'a inventé Burroughs, veut dire quelque chose, Durophet en est l'incarnation comme certains live du MC5.
ps : Il existe une version LP agrémentée d'un inédit, "Induced Depression".
Philippe Robert

Peace Warriors - n°13 - Janvier 2000 (France)

Il devient de plus en plus évident que l’innovation apportée en matière de guitare par Jimi Hendrix est un point de charnière de l'histoire du rock. Le courant punk, par la suite, balaye les notions de solo et de virtuosité propre au guitar hero rock’n’roll, pour privilégier la décharge à l'état brut. Si vous ajoutez, à ce son de guitare distordu post punk en perpétuel solo, la saturation tant dans l'espace sonore (occupation maximale autant par la batterie, la basse que par la guitare) que dans les niveaux de réglages de l'enregistrement (le curseur du potentiomètre doit plafonner dans le rouge), vous aurez une idée approximative de ce que vous vous apprêtez à entendre. Fondateurs et piliers depuis quinze ans du groupe High Rise, Nanjo Asahito (basse, vocaux) et Munehiro Narita (guitare) ont eu le temps, dans la scène proteiforme japonaise, de se frotter à ou de subir l'influence de tout ce qui se fait en matière d'improvisation dans le rock et le free jazz de la dite scène. Shoji Hano (batterie), tombé dans le free jazz et le shintaido (art martial) sous l'influence de Kondo Toshinori (trompettiste free), joue aussi bien avec de grandes figure de l'improvisation internationale (récent concert, très impressionnant avec peter Brötzmann et Johannes Bauer aux Instant Chavirés) que dans des groupes de rock comme Joichiza ou High Rise (allez aussi jeter une oreille du côté de son groupe de free, utilisant des instruments traditionnels : Poly Breath Percussion Band). Nanjo anime, parallèlement les destins de Mainliner et Musica Transonic avec Makoto Kawabata (Acid Mothers Temple) et Tatsuya Yoshida (Ruins), de Toho Sara avec un Kawabata, plus calme et Hisashi Yasuda, de quoi aller du plus détonnant au plus mystérieux en matière de rock psyché japonais, alors pourquoi ne pas commencer avec ce disque décoiffant "live in Paris" de High Rise.
Patrick Bœuf


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