HIGH RISE / Durophet / CD / LP
Fantastic Life - vol.2, n°1 - 2000 (USA) An astoundingly Loud live CD compiled from the band's
shows in France in 1998. This thing literally jumps out-of-your-CD-player-and-grabs-you-by-the-throat
! It is pretty intense, we must say. Forced Exposure, Website (USA) Creeping up to some new stellar peaks in the decade
longcontinuum of meter-channel-challenge and manic 5-minute rave-ups w/constant
wah-post-overdrive-in-the-signal-chain guitar epilepsy. Features all new
renderings classic High Rise chestnuts like "Psychedelic Speed Freaks",
"Mainliner", and "Turn You Cry". A sure bet to eke
out all those damn electronic minimalists'. This music never sounded fresher/more
relevant. Japanese & New Zealand Noise, Website (NZ) The band live in Paris in november 1998. No surprises
here, just the band in excellent form. As usual they gush distortion and
intensity this time in front of a very receptive audience. The CD covers
material from most of the previous releases making it a logical introduction
to the group and crucially it sounds real good. The Wire - n°187 - September 1999 (UK) High Rise is the longest live of bass guitarist and
singer Asahito Nanjo's legions of groups. On this High Rise album his
vocals as ever cede the spotlight to guitar extremist Munehiro Narita.
This may be lary, noisy, rambunctious, hardcore thrash territory, but
Narita's playing can be extremely elegant ; hear how he phrases his licks
on Durophet's "Disallow", for instance. Of course, it's
impossible to avoid mentioning the hendrix provenance of many pieces,
though some have an unmistakably Cream-y flavour cat the opening riff
on "Door". Durophet was recorded live at Le Garage in
Paris in november 1998. Revue & Corrigée - n°41 - Septembre 1999 (France) Pour une fois, la pub dit vrai : cest la gifle
psychédélique ! A l'origine, cest un quartet qui laisse
ses initiales au label japonais PSF, Psychedelic Speed Freaks, composé
par Mitani à la basse, Takahashi à la batterie, Narita et
Nanjo aux guitares, qui constitue le terreau. Takahashi parti rejoindre
Fushitsusha, Mitani arrêtant et Shoji Hano pointant son nez (batteur
free ayant joué avec Peter Brötzmann et Keiji Haino), Nanjo
prend la basse et chante, Narita reste à la guitare, et Psychedelic
Speed Freaks devient trio, High Rise (nom emprunté à J.G.
Ballard) dont les premiers opus, de 84 à 87, sont alors les seuls
disques produits par PSF. Les influences revendiquées par High
Rise sont celles du tandem de base Nanjo / Narita, cest à
dire le punk de Friction, le free de Lost Aaraaff, Masayuki Takayanagi,
Kaoru Abe, la no wave de Mars, DNA, Teenage Jesus & the Jerks, le
rock psyché des Fugs et Red Crayola. A l'énoncé de
ces noms, c'est sans peine que vous imaginerez le mur du son échafaudé
par High Rise. Flashes de fuzz en lave incandescente coulant à
la vitesse de la lumière, déluges et explosions de tornades
électriques wah-wah, collisions et fusion des éclats de
l'apocalypse finale déchirant le ciel... si le terme "heavy
metal", tel que l'a inventé Burroughs, veut dire quelque chose,
Durophet en est l'incarnation comme certains live du MC5. Peace Warriors - n°13 - Janvier 2000 (France) Il devient de plus en plus évident que linnovation
apportée en matière de guitare par Jimi Hendrix est un point
de charnière de l'histoire du rock. Le courant punk, par la suite,
balaye les notions de solo et de virtuosité propre au guitar hero
rocknroll, pour privilégier la décharge à
l'état brut. Si vous ajoutez, à ce son de guitare distordu
post punk en perpétuel solo, la saturation tant dans l'espace sonore
(occupation maximale autant par la batterie, la basse que par la guitare)
que dans les niveaux de réglages de l'enregistrement (le curseur
du potentiomètre doit plafonner dans le rouge), vous aurez une
idée approximative de ce que vous vous apprêtez à
entendre. Fondateurs et piliers depuis quinze ans du groupe High Rise,
Nanjo Asahito (basse, vocaux) et Munehiro Narita (guitare) ont eu le temps,
dans la scène proteiforme japonaise, de se frotter à ou
de subir l'influence de tout ce qui se fait en matière d'improvisation
dans le rock et le free jazz de la dite scène. Shoji Hano (batterie),
tombé dans le free jazz et le shintaido (art martial) sous l'influence
de Kondo Toshinori (trompettiste free), joue aussi bien avec de grandes
figure de l'improvisation internationale (récent concert, très
impressionnant avec peter Brötzmann et Johannes Bauer aux Instant
Chavirés) que dans des groupes de rock comme Joichiza ou High Rise
(allez aussi jeter une oreille du côté de son groupe de free,
utilisant des instruments traditionnels : Poly Breath Percussion Band).
Nanjo anime, parallèlement les destins de Mainliner et Musica Transonic
avec Makoto Kawabata (Acid Mothers Temple) et Tatsuya Yoshida (Ruins),
de Toho Sara avec un Kawabata, plus calme et Hisashi Yasuda, de quoi aller
du plus détonnant au plus mystérieux en matière de
rock psyché japonais, alors pourquoi ne pas commencer avec ce disque
décoiffant "live in Paris" de High Rise. |